L'occasion de faire un tour d'horizon avec Jean-Pierre Vasseur l'homme fort du tennis marnais.
Jean-Pierre Vasseur, comment s'est déroulée cette assemblée élective ?
« Ce fut une AG tranquille car il n'y avait qu'une seule liste de 23 membres. J'ai donc été réélu sans surprise. Idem pour l'élection de délégué à la Fédération avec toujours Hélène N'Guyen comme suppléante. C'est très satisfaisant car comme j'avais eu quelques mots avec certains présidents de clubs, je pensais qu'ils m'en auraient tenu rigueur. »
Quel bilan dressez-vous de votre mandat ?
« Lorsque nous sommes arrivés, nous avons dû modifier le schéma directeur de constructions de courts couverts du Conseil Général car certaines municipalités n'avaient pas pu réaliser leurs projets.
Cela a permis à Cormontreuil, Fère-Champenoise, Vertus et bientôt Bezannes d'en profiter. Financés en partie par la Fédération et le département, les courts couverts sont essentiels pour le développement du tennis. Si on veut combiner loisir et compétition toute l'année, il n'y a pas d'autres solutions. »
Quel jugement portez-vous sur l'évolution des licences ?
« On s'était fixé le chiffre de 9.000 à la fin du mandat. On s'en était fortement rapproché avec environ 8.850 il y a deux ans pour aujourd'hui être à 8.462. Ça s'explique par plusieurs facteurs. Il y a tout d'abord eu la fermeture du TC Epernay Magenta. On assiste également à un phénomène nouveau avec des présidents de club qui veulent passer le flambeau mais qui ne trouvent pas de volontaires. Ce qui entraîne parfois tout simplement l'arrêt des clubs.
C'est aussi la deuxième année que nous donnons une raquette aux nouveaux licenciés entre 5 et 10 ans. A la fin de la saison, nous ferons le bilan de la fidélisation. »
Quels sont vos objectifs pour ce nouveau mandat ?
« Continuer de construire des courts couverts avec un rythme de deux par an.
C'est important car dans notre région, les conditions climatiques imposent d'elles-mêmes de jouer à l'intérieur. Finaliser le dossier du centre de ligue dont le comité de la Marne est partie prenante.
A ce sujet, sans trop m'avancer, je peux dire que c'est plutôt en bonne voie.
Nous allons aussi mettre le paquet sur deux axes. En premier sur l'arbitrage avec le souhait que, pour toutes compétitions, tournois ou championnats, toutes les demi-finales et finales soient arbitrées.
En deuxième, sur le développement du tennis féminin, avec le désir de faire venir au tennis des dames avec du temps libre, qui ne travaillent pas en leur proposant des séances dédiées le matin en semaine. »
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